Le cavalier originaire de L’Ascension-de-Notre-Seigneur, Richard Côté, a été couronné grand vainqueur au baril homme lors du Festival Western de St-Tite. Un honneur prestigieux pour l’homme de 66 ans, qui remporte pour la première fois cette épreuve lors de la plus grande compétition de rodéo au Québec.

Richard Côté n’en était cependant pas à son premier rodéo à St-Tite. Dans le passé, il a participé plusieurs fois aux épreuves du célèbre festival western. Il a d’ailleurs atteint plusieurs finales, sans toutefois décrocher la première position.

C’est d’ailleurs sa 3^e position l’an dernier au baril homme à St-Tite qui lui a permis de se qualifier à nouveau cette année.

« Nous étions 36 cette année à participer au rodéo, mais seulement 8 pouvaient se qualifier pour la finale. Et pour moi, même si j’ai réalisé un de mes meilleurs temps lors de la qualification, ça n’a pas été 100 % à mon goût. Je me suis donc classé 7^e sur 8 pour la finale », raconte Richard Côté.

Et avec le niveau de compétition qui était très élevé, le risque d’erreur pouvait couter cher en finale.

« Mais j’ai parlé avec mon cheval avant et j’ai dit que c’était notre tour d’aller gagner. Et tout s’est bien passé et on a remporté le rodéo. C’est une belle fierté. J’en ai remporté plusieurs des compétitions, mais c’est possiblement la plus grosse que j’ai gagnée. St-Tite, c’est comme la ligue nationale. »

Markson Flame

Richard a remporté le rodéo à dos de son cheval Markson Flame. C’est d’ailleurs une belle histoire qui unit les deux.

C’est la jument de Richard, il y a 12 ans, qui a donné naissance à Markson Flame. Et immédiatement, le cavalier a vu tout le potentiel dans son poulain.

« Ma jument a eu 5 bébés, mais Markson Flame a sorti du lot. On entraine tous nos chevaux au rodéo, et lui, on a tout de suite vu ses habiletés et son potentiel. »

Richard a ainsi élevé son cheval pour en faire, aujourd’hui, l’un de meilleurs au Québec.

« Ce n’est pas tout le monde qui élève son cheval comme ça. Certains vont acheter un cheval aux États-Unis, d’autres achètent leur cheval rendu à un certain âge. Moi, je l’ai depuis sa naissance. »

Et une belle complicité s’est développée entre les deux. C’est d’ailleurs ce qui fait une énorme différence lors des compétitions.

« Je le connais bien mon cheval, je sais les types de terrains qu’il aime moins et je sais comment bien le pousser. On travaille bien ensemble. »

Programme

Les prochains mois seront très occupés pour Richard Côté. En octobre, il partira pour une compétition en Ontario, avant de se diriger vers les États-Unis.

Là-bas, il participera à des compétitions en Ohio et en Oklahoma en octobre et novembre.

« Ensuite, on prend une pause pour l’hiver, et on repart pour l’été prochain ! »