Économie

Temps de lecture : 3 min 21 s

Les ventes de véhicules électriques en forte hausse dans la région

" Il faut parfois attendre jusqu'à trois ans avant de l'obtenir " - Olivier Blouin

Jean Tremblay
Le 11 octobre 2023 — Modifié à 14 h 11 min le 11 octobre 2023
Par Jean Tremblay - Journaliste

« Il faut parfois attendre jusqu’à trois ans avant de l’obtenir » - Olivier Blouin

La ferveur pour l’acquisition de véhicules électriques au Saguenay–Lac-Saint-Jean ne se dément pas. Pour certains modèles, il faut patienter jusqu’à trois ans avant d’en devenir propriétaire ou de le louer.

Olivier Blouin, président de l'Association des concessionnaires automobiles du Saguenay-Lac-Saint-Jean et propriétaire de deux concessions automobiles au Saguenay, témoigne de l’engouement. Les consommateurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean ont adopté davantage l’option électrique que ceux des grands centres urbains du Québec.

« Le problème que je vis dans mon cas et c’est similaire pour plusieurs autres concessionnaires, c’est qu’on en vend beaucoup, mais on n’en livre peu parce que les manufacturiers nous limitent dans ce marché », mentionne-t-il.

Pour certains véhicules électriques, l’acheteur devra patienter entre deux à trois ans avant de l’obtenir.

« On nous dit toutefois que ça devrait s’améliorer puisque la capacité de production est en croissance. Par contre, ce discours je l’entends depuis au moins un an. »

Il rappelle qu’au Québec, on prévoit en 2030 que 85% des ventes impliqueront ce type de véhicules et 100% en 2035.

R&D

Une autre preuve tangible que l’avenir appartient aux véhicules électriques concerne la recherche et le développement.

« 100% des sommes investies en recherche et développement sont consacrées aux véhicules électriques. Les manufacturiers ne dépensent plus rien pour les véhicules munis de moteur à gaz. Ce n’est sûrement pas un pétard mouillé. Tôt ou tard, les gens devront s’y faire. »

Il donne l’exemple de sa participation à une convention de Kia Canada qui se tenait à Vancouver.

« À la convention, 100% des véhicules qu’on nous a présentés étaient électriques. Il n’y avait aucun nouveau véhicule à essence à ce rendez-vous qui réunissait les concessionnaires Kia du Canada. »

Une longue liste d’attente

Pour tous les véhicules électriques, peu importe la marque et le modèle, on note une liste d’attente qui augmente sans cesse.

« Par exemple, uniquement pour le modèle Ioniq 5, nous avons une liste de 150 commandes non comblées dans chacun de mes deux garages (Chicoutimi et Jonquière). On ne peut même pas leur dire à quel moment arrivera leur véhicule », explique-t-il.

« De plus, je dois attendre les allocations du manufacturier pour ajouter, en petite quantité, des commandes. Soyez certain que lorsqu’un client annule sa commande, le véhicule trouve preneur immédiatement. J’ai même un client qui m’a commandé un Ioniq 9. Un véhicule qui n’est même pas encore sur le marché », conclut Olivier Blouin.

« Il faut parfois attendre jusqu’à trois ans avant de l’obtenir » - Olivier Blouin

La ferveur pour l’acquisition de véhicules électriques au Saguenay–Lac-Saint-Jean ne se dément pas. Pour certains modèles, il faut patienter jusqu’à trois ans avant d’en devenir propriétaire ou de le louer.

Olivier Blouin, président de l'Association des concessionnaires automobiles du Saguenay-Lac-Saint-Jean et propriétaire de deux concessions automobiles au Saguenay, témoigne de l’engouement. Les consommateurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean ont adopté davantage l’option électrique que ceux des grands centres urbains du Québec.

« Le problème que je vis dans mon cas et c’est similaire pour plusieurs autres concessionnaires, c’est qu’on en vend beaucoup, mais on n’en livre peu parce que les manufacturiers nous limitent dans ce marché », mentionne-t-il.

Pour certains véhicules électriques, l’acheteur devra patienter entre deux à trois ans avant de l’obtenir.

« On nous dit toutefois que ça devrait s’améliorer puisque la capacité de production est en croissance. Par contre, ce discours je l’entends depuis au moins un an. »

Il rappelle qu’au Québec, on prévoit en 2030 que 85% des ventes impliqueront ce type de véhicules et 100% en 2035.

R&D

Une autre preuve tangible que l’avenir appartient aux véhicules électriques concerne la recherche et le développement.

« 100% des sommes investies en recherche et développement sont consacrées aux véhicules électriques. Les manufacturiers ne dépensent plus rien pour les véhicules munis de moteur à gaz. Ce n’est sûrement pas un pétard mouillé. Tôt ou tard, les gens devront s’y faire. »

Il donne l’exemple de sa participation à une convention de Kia Canada qui se tenait à Vancouver.

« À la convention, 100% des véhicules qu’on nous a présentés étaient électriques. Il n’y avait aucun nouveau véhicule à essence à ce rendez-vous qui réunissait les concessionnaires Kia du Canada. »

Une longue liste d’attente

Pour tous les véhicules électriques, peu importe la marque et le modèle, on note une liste d’attente qui augmente sans cesse.

« Par exemple, uniquement pour le modèle Ioniq 5, nous avons une liste de 150 commandes non comblées dans chacun de mes deux garages (Chicoutimi et Jonquière). On ne peut même pas leur dire à quel moment arrivera leur véhicule », explique-t-il.

« De plus, je dois attendre les allocations du manufacturier pour ajouter, en petite quantité, des commandes. Soyez certain que lorsqu’un client annule sa commande, le véhicule trouve preneur immédiatement. J’ai même un client qui m’a commandé un Ioniq 9. Un véhicule qui n’est même pas encore sur le marché », conclut Olivier Blouin.

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