L’entreprise Construction Bon-Air, dont le siège social est à Saint-Félicien, poursuit son expansion. Après Chibougamau et Alma, voilà qu’elle s’installe à Saguenay, au 1600, boulevard Saint-Paul. Un investissement de 800 000 $.
« On y pensait depuis environ 5 ans. Nous avions une demande accrue pour notre service de nettoyage après-sinistre et de la part des assurances. C’est une suite logique à notre croissance. À partir de maintenant, nous avons des équipes sur place, ici à Saguenay », explique Jérôme Fillion, directeur des opérations chez Bon-Air.
L’ouverture des bureaux à Saguenay créera de 10 à 15 nouveaux emplois la première année et cela augmentera graduellement à plus long terme, jusqu’à une trentaine, selon Jérôme Fillion.
Construction Bon-Air, qui est la copropriété de Daniel Tremblay, Alain Cayouette et Sylvain Doucet, compte quelque 165 employés et ce nombre pourrait grimper aux environs de 200 dans quelques années.
D’ailleurs, l’entreprise tiendra une journée portes ouvertes à l’embauche le vendredi 3 novembre : charpentiers-menuisiers, techniciens de nettoyage après sinistre, etc.
« Ce n’est pas simplement une décision d’affaires et de main-d’œuvre. On veut être présent au Saguenay et offrir la même qualité de service qui fait notre crédibilité. Trouver de la main-d’œuvre est un défi. Avec de bonnes conditions de travail et une réputation qui n’est plus à faire, on devient plus attractif pour la main-d’œuvre ».
D’autres projets
Ce pied-à-terre à Chicoutimi va faciliter la prise en charge des projets à Saguenay, dans tous les domaines de spécialisation de l’entreprise : construction et rénovation résidentielle, industrielle, commerciale et institutionnelle, le désamiantage, le génie civil et travaux après sinistre. Des chargés de projets sont présents dans chacune de ses succursales.
En s’établissant au Saguenay, l’entreprise Bon-Air se rapproche du même coup du marché de la Côte-Nord, où son service en travaux après sinistre est en croissance.
Ce n’est qu’un premier pas en terrain saguenéen alors que Bon-Air a un autre plan dans ses cartons.
« Pour le moment, nous sommes en location sur le boulevard Saint-Paul, mais plus tard, d’ici à 5 ans, nous construirons nos propres installations », poursuit Jérôme Fillion.
C’est le secteur de la construction institutionnelle et commerciale qui est la pierre de lance de Bon-Air. Le département de l’après-sinistre suit de près.