Feux de forêt, vagues de chaleur extrême, pluies torrentielles… Les changements climatiques s’accélèrent sous nos yeux aux quatre coins de la planète. Pourtant, nos efforts collectifs sont loin d’être à la hauteur de la crise écologique qui nous menace. Avons-nous d’ores et déjà décidé de lancer la serviette et de léguer un monde plus chaud, hostile et instable à nos enfants?
La question se pose devant le manque d’ambition des gouvernements, des entreprises et des particuliers pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES).
Pourtant, nous savons prendre des actions difficiles et efficaces dans certaines situations de nature économique.
Quand vient le temps de sauver une entreprise au bord de la faillite, nous savons ce qu’il faut faire rapidement: sabrer massivement les dépenses et vendre des actifs, tout en essayant de générer de nouveaux revenus.
Mais ça fait mal.
C’est la même chose pour s’attaquer au budget déficitaire d’un gouvernement dans le rouge et surendetté: il faut réduire les services, tout en taxant davantage les entreprises et les mieux nantis.
Ça fait encore plus mal.
Idem pour combattre l’inflation qui gruge le pouvoir d’achat et l’épargne des particuliers: pour ralentir l’économie, les banques centrales doivent augmenter les taux d’intérêt, ce qui fait bondir les coûts d’emprunt des entreprises et des particuliers, incluant leur hypothèque.
Là, c’est carrément douloureux.
Revenons maintenant au climat, mais en reprenant des éléments de ces trois exemples économiques.
Revenons maintenant au climat, mais en reprenant des éléments de ces trois exemples économiques.
Le Cahier EntrePreneurs est une initiative de Trium Médias, en collaboration avec le journal Les Affaires. Dans les éditions trimestrielles se trouvent des articles touchant directement les enjeux et défis du monde des affaires.