Il faut parfois attendre jusqu’à un an avant que le ministère des Transports et de la Mobilité durale (MTMD) confirme et verse aux municipalités et aux MRC le montant accordé pour l’entretien du circuit cyclable de la Véloroute des Bleuets.
Le préfet de la MRC du Domaine-du-Roy, Yanick Baillargeon, dénonce à mots à peine voilés les délais déraisonnables du ministère entre le moment où les travaux sont réalisés et l’émission du chèque aux municipalités.
« Ce n’est rien de moins que démesuré. Au moment où on se parle, nous n’avons pas encore reçu les montants. Pendant ce temps, ce sont les municipalités et la MRC qui doivent supporter les sommes investies. Souvent, ça prend un an après les travaux afin d’obtenir la subvention, même si la reddition de comptes est faite », déplore le préfet.
C’est donc une somme de 267 473 $ qui est attendue depuis des mois par les élus. Ce montant provient du Programme d’aide aux infrastructures de transport actif, volet 3, pour l’Entretien de la Route verte et de ses embranchements.
« Il arrive souvent qu’avec le MTMD, on doive supporter des subventions qu’on nous donne pour l’entretien. Dans le cas de la Véloroute des Bleuets, les municipalités procèdent aux travaux le printemps pour rendre disponibles les pistes aux cyclistes. »
C’est seulement au cours des derniers jours qu’une confirmation de l’aide financière a été acheminée à la MRC.
Trottinettes et vélos électriques
Dans un autre ordre d’idées, la MRC du Domaine-du-Roy a signifié lors de sa dernière assemblée son appui aux démarches de l’Association des réseaux cyclables du Québec (ARCQ) quant aux différents enjeux en lien avec la cohabitation des usagers sur les réseaux cyclables et sentiers multifonctionnels du Québec. Une démarche qui inclut l’utilisation des appareils de transport personnel motorisés tels que les trottinettes et les vélos électriques.
« L’Association désire mettre en place une table pour légiférer sur l’introduction de ces nouveaux modes de transport. On en voit de plus en plus et ça devient une problématique. Il faut trouver la façon de faire pour que ce soit le plus sécuritaire possible pour tous les utilisateurs des circuits cyclables », a indiqué le préfet.
« Ces véhicules électriques vont de plus en plus vite et les utilisateurs sont de moins en moins courtois. De plus, on dénombre des accidents causés par eux », ajoute-t-il.